Grand Hôtel

Compagnie Grenade

« Grand Hôtel », c’est aérien, c’est léger, c’est ludique et c’est joyeux. D’un rebond à l’autre, d’un mouvement à l’autre, l’on découvre peu à peu un hôtel rebondissant peuplé d’identités légères, place au rêve, adieu la loi de la pesanteur … Avant de nous retrouver dans un autre hôtel, cette fois terrestre, ancré au sol, plus profond, revêche.
La Provence

Avec «Grand Hôtel», je souhaite faire évoluer ma recherche chorégraphique vers une notion extrême du rebond et de la légèreté.
Jusqu’où peut-on aller avec ce concept? Comment peut-on déjouer la pesanteur afin de ressentir la matière, le temps et l’espace différemment?

Pour cela, il y aurait un hôtel surréaliste dans lequel les matériaux composant les meubles, les escaliers, les parois, les miroirs… seront tous construits dans une matière souple et rebondissante. Où qu’ils aillent, les danseurs seront soumis à une “attraction céleste” les obligeant à repenser leur poids, leur matière et leur dynamique.
Les personnages garderont leur folie et leur humour déjà présents dans «Gare Centrale». Ils interagiront pour installer entre eux des synergies rythmiques tout en créant des accélérations et des ralentissements dans le temps et dans l’espace. Depuis 3 ans, la Compagnie partage la recherche de nombreux enseignants et chorégraphes axant leur travail sur le poids, le sol et le contact improvisation.

Le décor, réalisé par Dominique Drillot, sera composé d’un mobilier flexible, moelleux, rebondissant, évoquant les différentes pièces d’un hôtel, salon, chambre, hall d’entrée, couloir, etc, permettant d’inventer les scènes décalées d’un hôtel délirant.

Il y a successivement deux hôtels.
Le premier est surréaliste, « édénique », nimbé d’immatérialité, peuplé d’entités légères se jouant de l’espace et du temps. L’air y est léger, les sons ludiques, ronds et rebondis, à l’image de l’énergie des danseurs, souple et éthérée. Le décor pourtant présent est à peine perceptible ; il permet cependant aux entités par sa grande flexibilité de se projeter dans les airs.

Un événement viendra faire imploser cet espace paradisiaque et l’hôtel deviendra alors « terrestre » : les contours du décor deviendront nets, l’attraction au sol évidente ; les danseurs devenus « humains » seront rivés au sol dans cet espace devenu concret et réaliste. C’est à ce moment précis que la personnalité des danseurs ressortira en utilisant leur ça et leur « moi » pour se mettre en avant.
On passe donc successivement d’un lieu abstrait projetant les danseurs vers le haut à un espace concret les attirant vers le sol.
2 qualités, 2 énergies, 2 rythmes, 2 sortes de sons et de musiques, 2 visions différentes, des danseurs, 2 perceptions de l’espace seront autant de prétexte à lancer les danseurs dans des oppositions qui je l’espère deviendront enrichissantes.

Josette Baïz

Grand Hôtel :: Compagnie Grenade
Grand Hôtel :: Compagnie Grenade

: : Distribution

Directrice artistique Josette BAÏZ

Chorégraphies Josette Baïz et Compagnie Grenade
Interprètes (10 danseurs)
Aurore Indaburu, Félix Héaulme, Lola Cougard, Michaël Jaume, Mylène Lamugnière, Nordine Belmekki, Pierre Boileau, Sinath Ouk, Stéphanie Vial
Scénographie Dominique Drillot
Création lumière Erwann Collet
Musiques Jean-Jacques Palix et Mathieu Maurice
Création costumes Philippe Combeau
Régie générale Erwann Collet
Régie Son Mathieu Maurice

Tournées précédentes

Création les 28, 29, 30 novembre et 1er décembre 2012 au Pavillon Noir – Centre Chorégraphique National d’Aix-en-Provence – puis en tournée.

Coproductions et partenariats

Production Compagnie Grenade avec la coproduction du CCN de Nantes dans le cadre de l’accueil studio.
La Compagnie Grenade a bénéficié du soutien de KLAP – Maison pour la Danse à Marseille, de l’Espace Nova Velaux, du Théâtre des Salins – Scène Nationale de Martigues et du Pavillon Noir – CCN d’Aix-en-Provence dans le cadre d’accueils en résidence.