Square Pablo Neruda
Place Henri Barbusse
30100 Alès
L’alchimie qui rend Kamuyot à la fois explosif et joyeux repose sur une trilogie gagnante : une chorégraphie où les quatorze jeunes et excellents danseurs de la compagnie Grenade peuvent s’emparer d’une grande variété de registres : solos et unissons, accalmies et explosions, précisions d’ensemble et improvisations de groupe. Une atmosphère festive et partagée avec le public regroupé autour d’une arène à l’intérieur de laquelle les interprètes le frôlent, l’envoûtent de leur époustouflante virtuosité et le font pour ainsi dire rentrer dans la danse.
Une danse décomplexée qui à l’exemple de la formation « Gaga » prônée par le maître chorégraphe de la Batsheva, Ohad Naharin, libère les corps et explose le frontières entre les genres classique, contemporain, hip hop, jazz… Les musiques sont à cette invitation : chansons de Lou Reed, électro, mélodies classiques, rock. Le résultat est étonnant et détonnant .Un public enthousiaste de tout âge et de toute culture s’engouffre avec jubilation dans ce bain de fraîcheur juvénile et communie à l’unisson à cette fête chorégraphique.
Depuis trente ans, Josette Baïz forme près de deux cents danseurs par année. Installée d’abord dans les quartiers Nord de Marseille et maintenant à Aix, elle a aussi une compagnie professionnelle, Grenade. Elle aime le métissage, ses danseurs maîtrisent tant le classique, le contemporain ou le hip-hop. Elle les fait travailler avec les plus grands : Wayne McGregor, Angelin Preljocaj, Hofesh Schechter ou Jean-Claude Galotta. Elle est régulièrement programmée à Chaillot ou au Théâtre de la ville à Paris où elle est acclamée.
Quatorze interprètes se jettent à corps perdus dans la gestuelle inventive, survoltée, virtuose et sensuelle de Naharin. Télérama