Alice

Groupe Grenade

AGENDA

14, 15, 17, 18  novembre 2017  La Comédie de Clermont-Ferrand (63) Mardi 16 janvier 2018 : : 20:30 Théâtre Edwige Feuillère, Vesoul (70) Jeudi 18 janvier 2018 : : 20:30 La Rotonde, Thaon-les-Vosges (88) Jeudi 26 avril 2018 : : 19:30 Théâtre de Privas, Privas (07)

« Une petite merveille » « Bien pensé, cet Alice entre deux mondes est aussi idéalement réalisé avec ces danseurs aux corps d’enfant mais aux mouvements d’adulte. » La Montagne »

« Les jeunes danseurs […] offrent une vision collective et percutante de l’œuvre de Lewis Carroll. […] Au lieu d’illustrer le conte, le Groupe Grenade le libère et le dynamise […] ici règne la conviction de pouvoir changer le réel. Ensemble. » Thomas Hahn, Danser Canal Historique

« Le spectacle est formidable à plus d’un titre, et surtout parce que les jeunes danseurs sont d’un niveau incroyable… » Zibeline

Quand on parle d’Alice, on parle d’un changement d’échelle. Une perte de repères dans lequel le merveilleux se mêle à l’effroi. Le temps, l’espace sont envahis par la démesure. Le « moi » est alors pressurisé jusqu’à douter de lui-même. Qui est-elle ? une petite fille ou une sorte d’avatar distordu mal dans sa peau ? Les sentiments d’Alice sont contrariés ; la joie se mêle à la peur, le calme à la fébrilité ; seules constantes, la curiosité, la volonté d’avancer coûte que coûte. Les enfants de Grenade vont s’efforcer de mettre en espace cette démesure. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, de la vitesse au ralenti, de la hauteur à l’horizontalité, les enfants vivront cet affolement de la matière, du temps et de l’espace en s’intégrant à l’intérieur d’images vidéo qui accentueront la perte de repères. Voyage initiatique commençant dans une sombre forêt pour finir au plus proche de soi-même. Interrogations multiples de l’enfance à la fois curieuse, vivante et meurtrie.

Josette Baïz

Elle resta ainsi, les yeux fermés, croyant presque être au Pays des Merveilles, tout en sachant fort bien qu’il lui suffirait de les rouvrir pour retrouver la terne réalité. Lewis Carroll

Quelle est donc cette fable que nous raconte Lewis Caroll. Un rêve ? Une analyse psychanalytique de l’enfance enrubannée de merveilleux ? Une nouvelle histoire à la Peter Pan qui ne veut pas grandir et surtout qui ne veut pas devenir adulte ? De tout ceci, on ne sait.Une chose est certaine, l’adaptation scénique de cette histoire doit garder une certaine fraîcheur d’enfance et un sérieux pouvoir d’évocation fantasmatique. La scène doit pouvoir nous dire que tout ce que nous voyons n’est que conte et que la réalité ne sera que la théâtralité de cette histoire. Les personnages ne viendront de nulle part et surtout pas des coulisses du théâtre, ils sortiront des rideaux comme des excroissances d’images en trois dimensions. Seront-ils réels ? Pas sûr, ils ne feront que traverser l’espace de jeu à la vitesse de la musique. Seule Alice sera présente de part en part, elle sera notre repère orthonormé entraînant les changements d’échelle de la scène et des images ; ces derniers en seront les créatures de son imagination. La scène sera un film, ou peut-être une machinerie changeante au gré des scènes, ou peut-être une caverne dans laquelle cet enfant viendra se perdre. Elle transfigurera nos repères habituels et la limite de cet espace indéfini sera une énigme. La scénographie de cette histoire est un obscur challenge, une perte de repères que les images projetées sublimeront et qui donneront maille à partir à cet enfant perdu dans ses rêves. Ce sera un jeu d’échelles qui nous fera passer du tout petit au très grand, à vue pour mieux nous tromper et nous y faire croire. Ce sera un espace à transformer, à faire peur, à disparaître, une sorte de boîte de Pandore qui fera corps avec ces animaux fous, qui servira d’écrin à ces cartes à jouer insolites et qui saura surtout se la jouer transformiste car il nous fera le grand jeu en passant d’un salon cosy à un jardin merveilleux et animé. Ce spectacle est une folie, un retour à l’enfance, une imposture que nous allons nous efforcer de faire exister comme on pourra. Un acte merveilleux que nous léguerons à des générations futures. Le dispositif repose sur des rideaux à fils noirs peints en gris. Le plus grand est disposé sur une porteuse au lointain, deux autres plus petits, sont équipés sur deux tubes (face lointain) raccordés à deux patiences elles-mêmes équipées sur deux porteuses. Cet équipement permet à ces deux rideaux de modifier l’espace au gré des scènes. Le deuxième médium principal de ce dispositif est l’image vidéo projetée qui transformera l’espace à tout moment et permettra de créer un monde parallèle à celui d’Alice, une sorte de fantasmagorie animée, comme on en faisait à la date de l’écriture du texte de Carroll.

Dominique Drillot

Scénographe

Au-delà de l’étrangeté du voyage d’Alice «underground» et les principales caractéristiques du récit étant celles de la dilatation du temps, de l’espace et de sa propre taille, la palette de sons à utiliser sera celle d’instruments aux timbres insolites tant pour les percussions – gong, caisses, verres, cloches … – que pour les instruments mélodiques – monocorde dan bau, scie, moog…, les effets glissants et ralentissements (ou accélérations) de tempo, filtrage de différentes couches instrumentales des musiques…L’univers intérieur d’Alice elle-même sera climatique, chargé de sons énigmatiques, sourds et souterrains. La présence des autres personnages sera constituée de musiques paradoxales, musiques à l’envers, rythmiques orthopédiques pour souligner l’étrangeté des différentes personnes qu’elle rencontre.

Jean-Jacques Palix

Compositeur

« Mais alors, dit Alice, si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? » Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll
Qui mieux que des enfants pour interpréter la fantastique histoire d’Alice, l’héroïne imaginée par Lewis Caroll ? La proposition des jeunes danseurs du Groupe Grenade, menés par Josette Baïz, respecte à la fois la fraîcheur de la fable et la démesure souvent inquiétante de cette plongée dans l’inconscient. On retrouve la Reine autoritaire, figure célèbre de l’histoire, et les moments clés du récit… mais seul le personnage d’Alice incarnée tour à tour par les jeunes danseuses du Groupe Grenade sous les multiples façettes de l’héroïne donne la mesure, entraînant les changements de scènes et d’images tandis que les garçons, eux, donnent corps aux personnages qu’Alice rencontre au cours de son périple. Des rideaux à fils noirs sortent les personnages, le scénographe joue avec les changements d’échelles et d’espaces, les images projetées contribuent à l’illusion… Une invitation au retour à l’enfance, à prendre une dose de merveilleux avant, peut-être, de la quitter.
Alice Groupe Grenade
Alice Groupe Grenade
Alice Groupe Grenade

: : Distribution

Directrice artistique Josette BAÏZ

Chorégraphies Josette Baïz avec la participation de Kanto Andrianoely, Julien Azilazian, Tom Ballani, Sinath Ouk, Stéphanie Vial Interprètes danseurs du Groupe Grenade 19 danseurs (jusqu’à juin 2018) / 14 danseurs (à partir de septembre 2018) Romàn Amiel, Siatadine Attouwia, Romane Auguet-Mancini, Sarah Benaïssa, Nesrine Bouchama, Jossilou Buckland, Malou Chaumont, Clémence Gimié, Emma Giobbi, Sarah Green, Noa Ignacimouttou, Tony Ignacimouttou, Rose Itkin, Souhila Kari, Anthony La Rosa, Mathieu Louit, Olivia Mari, Louis Seignobos, Charles Valton 23 danseurs du Groupe Grenade à la création (novembre 2016) Romàn Amiel, Siatadine Attouwia, Romane Auguet-Mancini, Sarah Benaïssa, Gaspar Bihannic, Nesrine Bouchama, Jossilou Buckland, Malou Chaumont, Clémence Gimié, Emma Giobbi, Sarah Green, Noa Ignacimouttou, Tony Ignacimouttou, Rose Itkin, Souhila Kari, Anthony La Rosa, Mathieu Louit, Samuel Malerbe, Marissa Maliapin-Chenard, Olivia Mari, Louis Seignobos, Lola Silly, Charles Valton Scénographie et lumières Dominique Drillot Image 3D et vidéos Dominique Drillot, Matthieu Di Stefani Textes Frédéric Nevchehirlian Musiques Jean-Jacques Palix, Robin Rimbaud – Scanner, Mathieu Maurice, Simon Serc – PureH Costumes Claudine Ginestet Maître de ballet Elodie Ducasse Répétitrices Sinath Ouk, Stéphanie Vial Régie générale Erwann Collet Régie son Matthieu Maurice Habilleuse Sylvie Le Guyader

Tournées

: : Création

Le Merlan, scène nationale I Marseille 3 novembre 2016 à 20h30 4 novembre 2016 à 20h30

: : Tournées 2016-17

20, 21 décembre 2016 Odyssud I Blagnac 13 janvier 2017 Centre culturel Charlie Chaplin I Vaulx-en-Velin 31 mars, 1er avril 2017 Grand Théâtre de Provence I Aix-en-Provence

: : Tournées 2017-18

14, 15, 17, 18 novembre 2017 La Comédie de Clermont-Ferrand I Clermont-Ferrand 16 janvier 2018 Théâtre Edwige Feuillère I Vesoul 18 janvier 2018 La Rotonde, scènes Vosges I Thaon-les-Vosges 26, 27 avril 2018 Théâtre de Privas I Privas

Coproductions et partenariats
Production Groupe Grenade – Josette Baïz. Co-production Le Merlan, scène nationale de Marseille. Avec le soutien du Merlan, scène nationale de Marseille et du Théâtre des Salins, scène nationale de Martigues dans le cadre d’accueil en résidence. Le Groupe Grenade est subventionné par le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, le Conseil Régional PACA, la Communauté du Pays d’Aix, la Ville de Marseille et la Ville d’Aix-en-Provence.